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Cuisine antillaise et héritage culturel : Comment le 27 mai célèbre la lutte pour la liberté



Le 27 mai en Guadeloupe, c'est bien plus qu'une simple date dans l'histoire de notre île. Depuis 1848, cette journée est synonyme de l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe, un événement majeur qui a marqué l'histoire de l'île et qui a transformé profondément la vie de milliers de personnes.

C'est un jour de commémoration et de réparation, un jour où tous les descendants d'esclaves rendent hommage à leurs ancêtres et célèbrent leur résilience et leur force face à l'oppression.


C'est également un jour où les Guadeloupéen.nes se réunissent pour se souvenir du passé et pour avancer ensemble vers un avenir meilleur.

Découvrez comment cette journée est un symbole de l'identité et de la fierté Guadeloupéenne, et comment les démarches actuelles visent à aider les Guadeloupéen.nes à se réapproprier leur histoire et leur héritage culturel.


Une journée d’hommage du passé pour mieux construire le futur


Le 27 mai est un jour de commémoration important en Guadeloupe, où l'on célèbre l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises. Cette journée est l'occasion de se souvenir des ancêtres qui ont souffert sous le joug de l'esclavage et de rendre hommage à leur lutte pour la liberté.

Ainsi, le 27 mai est également une journée pour réfléchir à la réparation envers les descendants d'esclaves. Il ne peut être nié que les descendants d'esclaves ont été privés de leur patrimoine culturel et économique en raison de l'oppression de leurs ancêtres.

Par conséquent, la question de la réparation est importante et prend de la place dans les discussions publiques et collectives.

De nombreux Guadeloupéen.nes travaillent actuellement pour mettre en place des programmes de développement économique, de formation professionnelle, de santé, de logement et de bourses d'études pour aider les contemporains à se reconstruire et à se connecter avec leur héritage culturel.


Il existe alors plusieurs associations en Guadeloupe qui travaillent dans ce sens :


Lanmou Ba Yo Lanmou Ba Yo est une association de commémoration de l’abolition de l’esclavage.

Fondée en 2002 au Moule par Jean-Luc Romana, Lanmou Ba Yo ("Amour pour eux") organise chaque année en partenariat avec la ville du Moule le «Mai des Aïeux» en hommage aux ancêtres esclaves, au Cimetière de Sainte-Marguerite.


Anchoukaj L'association Anchoukaj : cette association a pour objectif de valoriser le patrimoine culturel de la Guadeloupe, en mettant l'accent sur l'histoire de l'esclavage et de la traite négrière. Elle organise des conférences, des visites guidées et des événements culturels pour sensibiliser le public à cette période de l'histoire et pour favoriser la reconnaissance des descendants d'esclaves dans la société guadeloupéenne.


Karukéra Roots L'association Karukéra Roots a été créée pour promouvoir la culture et l'histoire de la Guadeloupe, en mettant en avant les traditions culinaires, musicales et artisanales de l'île. Elle organise des événements culturels, des ateliers et des rencontres pour favoriser les échanges entre les membres de la communauté.


Le savoir-faire culinaire Antillais est un hommage aux ancêtres



L'art culinaire en Guadeloupe est indissociable de l'histoire et de l'héritage culturel de la région, et est donc un élément clé pour comprendre la commémoration du 27 Mai.

En effet, la cuisine Guadeloupéenne est imprégnée des influences africaines, amérindiennes, européennes et indiennes qui ont façonné la région au fil des siècles, et constitue un véritable reflet de l'identité et de la diversité culturelle de la Guadeloupe.

Les plats traditionnels guadeloupéens sont souvent liés à l'histoire de l'esclavage, car les esclaves étaient souvent obligés de cuisiner avec des ingrédients peu coûteux et des restes de nourriture, ce qui a donné naissance à une cuisine inventive et délicieuse.


Les acras de morue, une spécialité Guadeloupéenne, ont une origine africaine et ont été inventés pour utiliser et conserver les restes de morue salée qui n’avaient pas été mangés. Les ingrédients de base des accras étaient des produits qui étaient disponibles et peu coûteux, ce qui en faisait une nourriture accessible.

Aujourd'hui, les acras sont un plat emblématique de la cuisine antillaise et sont souvent servis en apéritif ou en entrée.


Même le célèbre rhum Guadeloupéen, qui est fabriqué à partir de canne à sucre, est directement lié à l'histoire de l'esclavage : la canne était autrefois cultivée par des esclaves. Le colombo, également, qui est un plat épicé à base de viande ou de poisson, est originaire de l'Inde et a été apporté dans les Antilles par les esclaves indiens.


Ces plats traditionnels sont donc des témoignages de l'histoire de la Guadeloupe et de ses ancêtres, qui ont transmis leur savoir-faire culinaire de génération en génération.

Ils sont également un symbole de la résistance et de la créativité des populations guadeloupéennes face à l'adversité.



Ces valeurs de tradition et d'hommage ancestral, nous les portons tous les jours dans nos restaurants French K’. C’est pour cela que nous proposons de délicieux plats typiques des Antilles, cuisinés avec le cœur, afin de rendre hommage au savoir-faire culinaire de nos ancêtres !



Découvrez French K’, à Paris, en Guadeloupe et en Martinique : https://www.french-k.com




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